Une première convention collective au Centre de transformation du logement communautaire

Les membres de notre section locale au Centre de transformation du logement communautaire ont ratifié à l’unanimité leur entente de principe, le jeudi 25 mai. L’AFPC-Québec est très fière de ce dénouement puisqu’il s’agit de la première convention collective de cette section locale, qui a traversé de nombreuses épreuves depuis son accréditation. 

« Je souhaite souligner la solidarité exceptionnelle des membres tout au long des négociations ainsi que l’engagement des personnes qui ont participé aux pourparlers », déclare Jonathan Vallée-Payette, conseiller syndical à l’AFPC-Québec.

« Nous pouvons être très fiers de l’équipe de négociation. Cette convention collective améliorera grandement la qualité de vie des membres grâce à des hausses de salaire considérables ainsi qu’à des vacances, à des congés et à un principe d’ancienneté inscrits dans la convention collective », ajoute Yvon Barrière, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec. 

Voici les faits saillants de l’entente.

Clauses non salariales : 

  • Un processus d’affichage des postes à combler et d’embauche clair et inscrit dans la convention collective;
  • Des paramètres permettant aux représentants syndicaux de s’acquitter des affaires syndicales et de la représentation des membres pendant les heures de travail;
  • Des dispositions permettant aux membres de s’impliquer dans leur structure syndicale pendant les heures de travail; 
  • Des dispositions claires sur les mesures disciplinaires; 
  • Une procédure de traitement des griefs et d’arbitrage; 
  • La création d’une liste de disponibilité en cas de perte d’emploi;
  • Des règles encadrant la formation professionnelle;
  • Un horaire de travail flexible, assorti de règles claires afin d’éviter l’arbitraire dans sa gestion.

Clauses financières :  

  • L’établissement d’un principe d’ancienneté;
  • L’ajout, dans la convention collective, des vacances déjà prévues par la politique de l’employeur; 
  • La possibilité d’un congé sans solde plus avantageux que ce qui était prévu par la politique de l’employeur; 
  • Un congé pour affaires juridiques sans perte de salaire, notamment si on est appelé comme juré ou comme témoin; 
  • Des hausses de salaire cumulatives allant de 17 % à près de 22 % au terme de la convention, et une bonification des échelles salariales; 
  • La création d’un comité paritaire sur l’assurance collective.