Université Concordia : le personnel de recherche ratifie l’entente de principe

Après des négociations ardues et l’intervention d’un conciliateur depuis plus d’un an, les membres de l’Association des employé(e)s de recherche de Concordia (AERC-AFPC) sont finalement parvenus à une entente qu’ils ont adoptée en très forte majorité.

« Je tiens à féliciter l’équipe de négociation qui a travaillé sans relâche pour en arriver là », déclare Yvon Barrière, vice-président exécutif de l’AFPC-Québec. « Ç’a été une longue négociation qui a exigé le recours à la conciliation. On a de quoi être fiers de l’entente à laquelle nos membres sont parvenus. »

Grâce à cette entente, les membres auront des augmentations de salaire appréciables. De plus, le litige concernant la période d’essai à l’embauche sera résolu. Ainsi, si l’université souhaite prolonger la période d’essai d’un membre, elle devra en informer le syndicat et la personne salariée par écrit et fournir une copie de son évaluation de la période d’essai. Pendant la période d’essai, la personne salariée aura également le droit de recevoir de l’aide et de la formation pour faciliter l’adaptation à son poste.

Faits saillants de l’entente

– Clarification de la définition de personne employée à temps plein et à temps partiel.

– En juin de chaque année, la section locale doit divulguer le nom et l’affectation de chaque membre de l’exécutif.

– La personne salariée à temps plein acquiert un an d’ancienneté à la date d’anniversaire de son embauche au sein de l’unité de négociation.

– L’université doit transmettre une liste d’ancienneté dans les 30 jours de la demande ou fournir un accès direct à la liste d’ancienneté.

– Lorsque l’université veut prolonger la période de probation de 30 jours, elle doit en informer le syndicat et l’employé par écrit et fournir une copie de son évaluation de la période d’essai.

– Pendant la période d’essai, la personne salariée qui accepte un nouveau contrat a le droit de recevoir de l’aide, de l’information et de la formation pour faciliter l’adaptation à son poste.

– Lorsqu’une personne salariée est embauchée pour occuper un autre poste dans l’unité de négociation, elle peut revenir à son ancien poste si, dans les 90 jours, elle est incapable de satisfaire aux exigences requises, à la condition que son poste précédent soit toujours vacant.

– La section locale peut nommer une personne membre pour siéger au comité consultatif sur la santé et sécurité.

– Le délai pour informer le syndicat des changements technologiques passe de 1 à 3 mois. Le délai pour soumettre l’avis de changement technologique passe de 10 à 30 jours.

– L’indemnité de repas passe de 6 $ à 13 $ lorsque la personne salariée doit travailler un minimum de 3 heures.

Augmentations salariales

  • 1er juin 2022 : 2,4 %
  • 1er juillet 2023 : 4,8 % (ou l’augmentation appelée Politique salariale gouvernementale (PSG) prévue dans les règles budgétaires pour la subvention d’enseignement et de soutien à l’enseignement pour 2023-2024, soit la plus élevée des deux).
  • 1er juillet 2024 : 3,2 % (ou l’augmentation appelée Politique salariale gouvernementale (PSG) prévue dans les règles budgétaires pour la subvention d’enseignement et de soutien à l’enseignement pour 2023-2024, soit la plus élevée des deux).
  • 1er juillet 2025 : 3 % (ou l’augmentation appelée Politique salariale gouvernementale (PSG) prévue dans les règles budgétaires pour la subvention d’enseignement et de soutien à l’enseignement pour 2023-2024, soit la plus élevée des deux).

– Le maximum de l’échelle salariale est augmenté de 25 %.

– Les augmentations de salaire sont versées aux personnes salariées sous contrat et à l’emploi de l’Université en date du 7 décembre 2023, et seront versées dans les 90 jours ouvrables suivant la signature de la convention collective.

– Le 1er juin 2024 et le 1er juin 2025 seulement, un directeur de recherche ou un supérieur immédiat peut augmenter le salaire d’une personne salariée de plus de 2 % de la progression salariale, si toutes les conditions suivantes sont réunies :

  • le directeur de recherche ou le supérieur immédiat a les fonds nécessaires pour appuyer l’augmentation salariale proposée;
  • la personne salariée a un contrat d’un an ou plus ou un contrat à durée indéterminée;
  • l’augmentation salariale maximale est de 10 % (incluant la progression salariale de 2 %);
  • le nouveau salaire horaire est inférieur ou égal au maximum de l’échelle salariale.

– Le 1er juin de chaque année, la personne salariée reçoit une progression salariale de 1,75 %, appliquée après l’augmentation annuelle de salaire, sauf si elle a été embauchée le ou après le 1er mars de l’année en cours. Le nouveau salaire, après progression, ne peut dépasser le maximum de l’échelle de salaire. À partir du 1er juin 2024, la progression salariale passera à 2 %.

– La nouvelle convention collective viendra à échéance le 31 mai 2026.