Après plus d’un an de pourparlers, l’équipe de négociation du Syndicat des étudiant.es salarié.es de l’Université de Montréal (SÉSUM-AFPC) est très fière d’annoncer la ratification de deux ententes de principe pour les groupes des assistant.es et auxiliaires étudiant.es ainsi que des assistant.es techniques non étudiant.es.
« Cette entente permet des avancées concrètes pour nos membres, notamment des hausses de salaires importantes en contexte d’inflation », déclare Jonathan Michaud, membre du comité de coordination du SÉSUM-AFPC.
La convention collective étant échue depuis avril 2021, les conditions de travail actuelles n’y étaient plus reflétées. Voici un aperçu des gains réalisés :
- entente de 5 ans;
- hausses salariales totales combinées (taux de base + indemnités) totalisant 29 % sur 5 ans, en 6 augmentations distinctes;
- ajout d’une définition de harcèlement sexuel et possibilité d’être accompagnée par une personne déléguée syndicale lors d’une plainte faite en vertu de la Politique visant à prévenir et à combattre les inconduites et les violences à caractère sexuel de l’Université;
- ajout de dispositions aux contrats permettant de s’assurer que les membres reçoivent leur paie dans les délais prescrits entre le moment de la signature du contrat et le premier versement de la paie;
- affichage des contrats d’une durée de 35 heures et plus (plutôt que 45 heures et plus); et
- prolongation des délais pour déposer un grief et accélération du processus d’arbitrage.
« Je l’ai déjà mentionné, cette entente démontre la volonté de nos membres. Malgré de grands changements dans l’organisation, les membres sont restés solidaires », renchérit Yvon Barrière, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec.