Mercredi dernier, lors d’une interception de routine, deux de nos membres du contrôle routier du Québec ont arrêté un camion de livraison pour conduite avec un appareil mobile à la main. Puisque le conducteur du véhicule n’avait aucun document concernant sa cargaison, les contrôleurs routiers ont fouillé le véhicule, pour y retrouver des boîtes contenant plus de 700 000 comprimés de drogue.
« Nous sommes très fiers de nos membres, ils ont évité que des centaines de milliers de comprimés se retrouvent dans la rue », a déclaré Éric Labonté, président de la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec (FCCRQ-AFPC).
Pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), appelé en renfort, cette importante saisie a été réalisée grâce à la vigilance de nos membres. Sans l’intervention des contrôleurs routiers, qui sont d’ailleurs les seuls agents de la paix ayant le pouvoir d’inspection sans mandat, cette drogue n’aurait jamais été découverte et aurait vraisemblablement été distribuée parmi nos jeunes.
« Il s’agit ici d’une intervention banale qui aurait pu être mettre en danger la vie de nos membres, puisque ça impliquait des millions de dollars en drogue, » ajoute Natalie Rainville, conseillère syndicale de l’AFPC-Québec. « Encore une fois, il faut rappeler l’importance du travail des contrôleurs routiers, qui sont les seuls agents de la paix au Québec à pouvoir intercepter des cargaisons sans mandat, et surtout, qui exécutent cette dangereuse tâche sans être armés. »
La FCCRQ-AFPC profite de l’occasion pour réitérer sa demande au gouvernement du Québec de munir les contrôleurs routiers d’une arme de service. Le gouvernement doit effectuer une actualisation de leurs tâches et les réévaluer en fonction des compétences utilisées aujourd’hui.