Par Bianca Allard
C’est le 29 février dernier, que débutait le démantèlement du registre des armes à feu (qui avait été créé après les meurtres de Polytechnique) – de plus, les résultats des procès Turcotte et Shafia nous prouvent qu’en Orient et en Occident, dans bien des esprits, les droits des femmes ne sont pas encore vraiment considérés comme équivalents aux droits des hommes.
Lorsqu’on tue un homme on parle de meurtre; quand on tue une femme ou ses enfants, on parle de drame passionnel…
Que ce soit pour des raisons culturelles ou amoureuses j’ai compris qu’il existe un point commun à ces meurtres : on tue des femmes parce qu’elles sont perçues comme une possession, comme des subordonnées aux hommes qui devraient se soumettre au désir leur conjoint ou ex-conjoint ou de leur famille ou belle-famille !
Celles qui exigent qu’on respecte leurs choix même si ceux-ci entre en contradiction avec les croyances et /ou les valeurs de leurs proches paient encore au prix de leur vie ou de celles de leur(s) enfant(s) le respect de leur droit humain fondamental d’être libre.
C’est un droit fondamental de choisir de se marier ou non, de choisir soi-même son conjoint et aussi de choisir la séparation ; c’est un droit fondamental de contrôler son corps, de choisir d’avoir ou non un enfant, de contrôler sa sexualité. Récemment un député a demandé à ce qu’on détermine quand un fœtus devient une personne avec l’intention déclarée de remettre en cause le droit à l’avortement ! Ici comme ailleurs nos droits sont menacés.
Il faut rester vigilantes !
Le mois de février est le mois de l’histoire des noirs et en lisant je découvre plusieurs parallèles à la reconnaissance de leurs droits humains. . Il aura fallu abolir les lois ségrégationnistes mais aussi changer les croyances et les préjugés contre la racisme et l’esclavagisme.
La lutte pour que les droits des femmes soient reconnus et compris comme des droits humains inaliénables n’est pas encore terminée et vous pouvez y participer !