À l’aube d’une possible grève et du lock-out de milliers de membres de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC), l’AFPC tient à leur offrir son soutien dans leur quête d’une convention collective équitable, obtenue grâce à la négociation et à la médiation entre les parties, qui n’a pas été imposée par un tiers. Nous demandons à l’employeur de résoudre ce conflit par la négociation collective, en répondant aux principales revendications du syndicat à la table de négociation.
« Ce n’est ni au gouvernement fédéral ni aux lobbys du milieu des affaires de se prononcer. L’employeur doit lever sa menace de lock-out et retourner à la table de négociation de bonne foi et avec diligence », souligne Yvon Barrière, vice-président exécutif de l’AFPC-Québec.
L’AFPC compterait aussi sur le gouvernement fédéral pour qu’il respecte le processus de négociation collective et n’impose pas de loi de retour au travail à d’éventuels grévistes. Nous savons que le gouvernement subira des pressions importantes de la part du monde des affaires pour forcer le retour au travail, au lieu de forcer l’employeur à négocier.
« Il est vrai que le poids de l’économie pèse présentement sur le dos de tous les Canadiens et Canadiennes. Cependant, ce n’est pas en piétinant le droit de grève de ces personnes et en tentant de réprimer leur désir d’améliorer leurs conditions que nous obtiendrons un répit, bien au contraire », conclut Barrière.