Ça y est! C’est parti!
La pandémie a bien eu raison du congrès triennal prévu initialement en 2020, mais pas cette fois! Le congrès de l’AFPC-Québec a été lancé jeudi, en version virtuelle, pour la première fois de son histoire.
Les 183 délégués.es et 34 observateurs ont donc rejoint virtuellement la plateforme de congrès située dans un studio de Lachine, à l’ouest de Montréal, d’où le président d’assemblée et les présentateurs ont animé les séances.
Je suis ravi de pouvoir enfin accueillir nos délégués.es! Il était temps que notre démocratie puissent reprendre ses droits après avoir été privés.es de notre congrès en 2020. Nous avons connu quelques petits pépins techniques, mais c’est normal. Nous expérimentons une nouvelle technologie. On va prendre notre rythme! – Yvon Barrière, VPER et président d’assemblée
Au menu de cette première journée, l’assemblée a ratifié les nominations aux comités du congrès, adopté l’ordre du jour et les règles de procédure. À la suite de la cérémonie d’ouverture autochtone, la Consoeur Chantal Chartrand a livré un touchant témoignage sur ce qu’a vécu sa maman de 86 ans : les écoles résidentielles où on gardait les enfants autochtones. Elle a invité l’assemblée à agir contre la discrimination et le racisme. Un moment de silence en mémoire des 215 enfants de Kamloops a été observé.
C’était aussi l’occasion pour le vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec, Yvon Barrière, de présenter son rapport de mandat. Les délégués.es l’ont adopté avec enthousiasme. Plusieurs ont souligné la disponibilité d’Yvon à l’égard des élus et des membres.
Le président national, Chris Aylward, s’est aussi adressé à l’assemblée dans un discours vibrant et mobilisateur sur les enjeux présents et futurs qui se présentent devant nous. Dans la première partie de son allocution, le président s’est même exercé à la langue de Molière.
Les travaux du congrès reprennent vendredi matin et se poursuivent jusqu’à dimanche.