Québec, le 8 novembre 2018 – Les membres de la Section locale 10127 de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec (AFPC-Québec), représentant les chercheurs, techniciens et ingénieurs de FPinnovations à Québec, ont entériné à 73 % une nouvelle convention collective d’une durée de trois ans.
La cinquantaine d’employées et employés syndiqués de FPinnovations à Québec étaient sans contrat de travail depuis le 31 mars. C’est un mandat de grève tournante fourni par les membres le 23 octobre dernier qui a permis de faire débloquer les négociations.
« Nous sommes satisfaits des gains obtenus grâce à la mobilisation de nos membres, affirme le vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec, Yvon Barrière. Cette convention collective assure une paix syndicale pour les trois prochaines années. »
L’entente prévoit l’abolition de la politique arbitraire d’augmentations salariales liées à une cote de rendement déterminée par l’employeur, qui ont été remplacées par des augmentations salariales équitables et prévisibles pour tous. Les membres auront droit à une augmentation salariale rétroactive au 1er avril 2018 de 3 %, puis de 2,5 % en 2019 (5 % pour les chercheurs 1) et de 2 % en 2020.
Parmi les autres gains syndicaux, on note l’interdiction de sous-traitance, autant à l’interne qu’à l’externe, l’amélioration des indemnités de départ en cas de cessation d’emploi, une compensation d’une heure de salaire pour chaque journée de mise en disponibilité durant les fins de semaine, l’abolition de la période de probation pour les employés temporaires embauchés dans un poste à temps plein, et le remboursement total de l’indemnité de déménagement pour les employés relocalisés. L’employeur a également consenti à un congé de compassion de huit semaines payé à 80 %, de même qu’à deux journées de congé pour violence conjugale.
Profil de l’AFPC-Québec
L’AFPC représente plus de 180 000 membres au Canada. Au Québec, affiliée à la FTQ, l’AFPC‑Québec regroupe plus de 40 000 membres dans le secteur public fédéral, le secteur universitaire et le secteur privé.