Montréal, 10 février 2012 – Alors que débute la quatrième journée d’occupation, l’AFPC-Québec dénonce les tactiques rétrogrades de l’Université McGill qui prive de nourriture des étudiantes et des étudiants qui occupent présentement un bâtiment administratif situé sur le campus afin de faire pression sur l’Université. L’AFPC-Québec invite l’Université McGill à autoriser la libre circulation du ravitaillement des occupants tant que le litige ne sera pas réglé.
« Il est surréaliste de croire qu’en 2012, au Québec, qu’une université aussi prestigieuse reconnue mondialement, utilise des tactiques aussi préhistoriques pour arriver à ses fins» affirme indigné Jérôme Turcq, vice-président exécutif régional de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec (AFPC-Québec). Il ajoute: « Ce conflit peut se régler en moins de deux minutes. McGill n’a qu’à reconnaître le vote référendaire tenu démocratiquement.»
Le litige à la source de cette occupation est le financement de deux organismes étudiants, la radio CKUT et le groupement d’intérêt public du Québec (QPIFG) qui doivent faire les frais d’un vote statutaire. En effet, l’Université McGill ne reconnait pas le résultat du référendum tenu l’automne dernier sur la volonté de la communauté étudiante de maintenir le financement de ces organismes. Cette non-reconnaissance a pour conséquence de priver de financement ces organisations.
L’AFPC représente plus de 178 000 membres à travers le Canada. Affiliée à la FTQ, l’AFPC-Québec regroupe plus de 40 000 membres dans le secteur public fédéral, dans les universités québécoises ainsi que dans le secteur privé. Elle représente entre autres les employé-e-s de recherche (AMURE), les employé-e-s occasionnels (AMUSE) ainsi que les employés de soutiens (MUNACA) travaillant à l’Université McGill.
Pour informations:
Patrick Leblanc, Attaché politique, AFPC-Québec, 514-706-5997, leblanp@psac-afpc.com
(Ce communiqué a été publié vendredi, le 10 février 2012)