UQTR : une entente de principe pour les personnes étudiantes salariées

C’est à la suite d’un travail soigné que l’équipe de négociation représentant les personnes étudiantes salariées membres de l’Association syndicale des travailleuses étudiantes et travailleurs étudiants (ASTRE) en est venue à une entente de principe avec l’Université du Québec à Trois-Rivières.

« Provenant moi-même du milieu universitaire, je suis toujours emballé de voir une saine collaboration mener à des gains considérables pour nos membres », avoue Sébastien Paquette, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec. « Cette entente de principe viendra non seulement améliorer leur situation économique, mais créer une stabilité pour les années à venir. »

Voici un résumé des améliorations normatives et monétaires incluses dans l’entente :

  • Augmentation des heures de libération syndicale.
  • Meilleure rémunération pour les heures de libération syndicale.
  • Possibilité de transférer les heures de libération syndicale non utilisées pour la négociation vers la banque de libération syndicale pour affaires courantes.
  • Ajout d’une catégorie d’emploi accessible pour nos membres.
  • Amélioration et ajout d’informations obligatoires importantes sur les contrats de travail.
  • Possibilité de dépasser la moyenne de 300 heures par session pour les étudiants aux 2e et 3e cycles lorsqu’ils ont procédé au dépôt de leur travail de recherche (essai, mémoire ou thèse), sans toutefois dépasser 40 heures par semaine.
  • Amélioration de la protection en cas d’annulation de contrat en ce qui concerne les délais (36 à 48 heures d’avis) et la pénalité (passe de 12 % à 15 %).
  • Suppression du délai de 36 mois pour le maintien de son ancienneté en cas d’absence pour maladie professionnelle ou accident du travail. Les membres conservent donc leur ancienneté durant l’entièreté de leur absence pour ces raisons.
  • Amélioration des délais pour présenter une demande d’augmentation d’heures au contrat actif.
  • Amélioration de l’article sur les formations rémunérées par l’employeur.
  • Ajout de la catégorie « Surveillant d’examen » à la grille salariale.
  • Ajustement des salaires et rétroactivité pour les membres en date du 1er avril 2025. (Nouvelle date d’augmentation salariale pour s’arrimer avec les autres unités en place).
  • Deux augmentations économiques sont prévues en seulement six mois (une le 30 novembre 2024, et une seconde le 1er avril 2025).
  • Prime de 0,75 $/h pour le quart du matin (5 h 30 à 8 h) pour les emplois à la piscine seulement.
  • Ajout d’une rémunération de 20 minutes pour le déplacement lors de surveillance d’examens adaptés dans les pavillons Michel-Sarazin et CIPP.
  • Possibilité de rémunération supplémentaire pour la vérification de notes dans la catégorie preneur de notes jusqu’à concurrence de 15 minutes.
  • Augmentation de 3 % à 4 % de l’indemnité pour absence d’assurance collective.
  • Ajout de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (30 septembre) comme journée fériée reconnue.
  • Diminution du minimum d’heures à atteindre pour avoir droit aux indemnités de congé de maternité (passant de 200 à 150 heures).
  • Augmentation du nombre de semaines donnant droit aux indemnités de congé de maternité (passant de 12 à 15 semaines).
  • Rattrapage salarial de 2,8 % applicable aux catégories d’emplois ayant le salaire le plus bas de la grille (p. ex., le salaire de 17,35 $ passera à 17,85 $ avec l’application du rattrapage).
  • Augmentations économiques au taux le plus élevé entre la Politique salariale gouvernementale (PSG) et le taux négocié s’appliquant le dernier jour du cycle de la convention collective, afin de diminuer l’impact de la négociation sur les salaires des membres.
  • Convention collective de 5 ans.
  • Augmentations économiques : 
    • 2025 : 2,6 % (ou PSG)
    • 2026 : 2,5 % (ou PSG)
    • 2027 : 3,5 % (ou PSG)
    • 2028 : 1,5 % (ou PSG)
    • 2029 : 1,5 % (ou PSG)

Le vote de ratification aura lieu au début de septembre 2025. La date exacte reste à confirmer.