Mandat de grève à l’UQAM

Mercredi soir, les membres du Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE), qui regroupe environ 5 000 membres annuellement, se sont dotés d’un fort mandat de grève de 20 jours pouvant être déclenché au moment opportun. La convention collective des auxiliaires d’enseignement, de recherche et des personnes qui offrent du soutien logistique ou académique est expirée depuis le 31 décembre 2024.

« Les membres nous ont donné un mandat clair pour faire avancer les négociations qui durent depuis neuf mois afin d’atteindre nos objectifs. Nos emplois sont les plus précaires de l’université. Nous méritons une rémunération juste qui tient compte de nos conditions réelles de vie. Nous ne lâcherons rien », lance Leïla du SÉTUE.

Les négociations piétinent depuis la fin juin alors que l’UQAM a déposé une offre qualifiée de « globale et finale » qui ne répondait pas aux objectifs du SÉTUE. Dans l’objectif de relancer les négociations et d’arriver à une entente satisfaisante, le Syndicat a déposé une demande de conciliation au ministère du Travail. La conciliation a débuté le 19 septembre et se poursuivra les 1er et 8 octobre.

Les principaux points toujours en litige sont les suivants :

  • une salle multiconfessionnelle accessible et dédiée au recueillement;
  • des toilettes accessibles;
  • une rétroactivité complète pour tout le monde;
  • une reconnaissance monétaire de la double diplomation;
  • des augmentations de salaire qui permettront de rattraper l’inflation des dernières années et qui aideront à maintenir la qualité de vie pendant la durée de la convention collective.

« Il reste du travail à faire et l’UQAM doit comprendre que notre démarche est sérieuse. Les membres du SÉTUE peuvent compter sur l’appui de l’AFPC dans leur lutte pour des conditions de travail et de vie décentes, » déclare Sébastien Paquette, vice-président exécutif de l’AFPC au Québec.

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