L’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec (AFPC-Québec) se désole de ne pas avoir été invitée à présenter les particularités de notre syndicat et de ses sections locales. En effet, mercredi après-midi à Québec, la Commission de l’économie et du travail a entendu divers groupes sur le projet de loi no 3, Loi visant à améliorer la transparence, la gouvernance et le processus démocratique de diverses associations en milieu de travail. Malheureusement, elle n’a pas invité les syndicats affiliés à la FTQ, dont l’AFPC-Québec, à témoigner.
« C’est révoltant, nous ne sommes plus en démocratie », s’insurge Sébastien Paquette, vice-président exécutif de l’AFPC-Québec. « La Commission ne nous a pas permis d’exposer les répercussions particulières du projet de loi sur notre organisation et les sections locales de l’AFPC-Québec, alors qu’elle a laissé des organismes comme la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante et l’Institut économique de Montréal pontifier sur la façon dont les syndicats doivent gérer les cotisations de leurs membres. »
Au lieu de s’attaquer aux syndicats, la CAQ devrait s’attaquer aux enjeux qui touchent de près la population québécoise, comme le gouffre Northvolt, les déboires de SAAQclic, la crise du logement, le coût de la vie ou l’impact de la guerre tarifaire avec les États-Unis.
L’AFPC-Québec demande à l’ensemble de ses membres et à leurs proches de participer à la manifestation festive « Bloquons le recul » :
- Le samedi 29 novembre 2025, dès 13 h
- Place du Canada (Montréal)
- Angle René-Lévesque et Peel
Consultez le compte Facebook de l’AFPC-Québec pour savoir l’endroit exact où débutera la manifestation.
L’AFPC est préoccupée par plusieurs mesures prévues dans le projet de loi, dont les suivantes :
- l’introduction de la notion de cotisation « facultative », distincte de la cotisation « principale », qui porterait atteinte, entre autres, à nos activités d’action politique et de contestation judiciaire;
- l’imposition possible de dispositions obligatoires dans les statuts des sections locales, qui risquent d’aller à l’encontre de nos instances délibérantes et de nos espaces démocratiques;
- un mécanisme de surveillance des finances qui coûterait cher aux sections locales.
Le texte intégral de notre mémoire à la Commission sera affiché sous peu dans notre site Web.