Entente historique à l’UQAM

Le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE) et l’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec (AFPC-Québec), se réjouissent de l’entente de principe historique ratifiée par les membres le 16 octobre dernier. La convention collective était échue depuis le 31 décembre 2024.

« Nous avons réussi à négocier des conditions de travail à la hauteur de nos attentes, souligne Leïla, responsable à la convention collective et membre de l’équipe de négociation du SÉTUE. Cette entente à une saveur historique qui regroupe plusieurs nouveautés, puisqu’elle nous permettra également de faire progresser l’ensemble des unités comparables à la nôtre, notamment en matière de salaire, d’écart avec le salaire minimum et pour les membres ayant déjà un diplôme. Certaines demandes normatives n’ont pas abouti, mais la lutte continue. »

Après neuf mois de négociation, une entente de principe est intervenue le 13 octobre en soirée. L’entente de principe regroupait les principaux points suivants :

  • une convention collective d’une durée de quatre ans et cinq mois qui se terminera le 31 mai 2029 et qui comprendra cinq augmentations annuelles;
  • une pleine rétroaction pour toutes les personnes salariées ayant travaillé depuis le 1er avril 2025;
  • des augmentations de 0,90 $ à 1 $ de l’heure selon les années, pour des augmentations moyennes de 4,64 % par année;
  • une majoration de 1 % de l’indemnité pour les jours fériés et de l’indemnité pour l’absence d’assurance collective;
  • une prime de 5 % pour les membres qui travaillent comme auxiliaires d’enseignement ou de recherche ayant déjà un diplôme universitaire et qui sont inscrites au même niveau d’étude;
  • une disposition pour assurer un écart de 15 % avec le salaire minimum avec le taux de base équivalent au 1er cycle à partir de 2030;
  • une période de service continu allant jusqu’à un mois entre deux contrats;
  • plusieurs améliorations normatives, notamment en ce qui concerne les affichages, la propriété intellectuelle, la discrimination et le harcèlement.

« Nous ne pouvons que nous réjouir de cette entente, déclare Sébastien Paquette, vice-président exécutif de l’AFPC-Québec. L’objectif premier d’une négociation collective est d’améliorer de manière significative les conditions de travail et les conditions de vie des membres. Nous sommes heureux d’avoir atteint cet objectif. »

Le SÉTUE représente annuellement 5 000 membres qui travaillent à l’UQAM à titre d’auxiliaire d’enseignement et de recherche ou de personne assistante technique.

L’AFPC-Québec représente environ 45 000 membres, principalement dans le secteur public fédéral et dans les universités québécoises.

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