L’AFPC-Québec appuie Magali Picard à la présidence de la FTQ

En mai dernier, Daniel Boyer, président de la FTQ depuis 2013, déclarait qu’il allait prendre sa retraite à la fin de son mandat. Quelques jours plus tard, à la rencontre des dirigeants nationaux de l’AFPC-Québec, Magali Picard annonçait comme une onde de choc sa candidature à la succession de Daniel Boyer.

« Si elle venait à être élue, la consœur Picard serait la première femme et la première Autochtone à la tête du syndicat. Ce serait non seulement un moment historique pour la FTQ, mais aussi un pas important vers l’équité et la représentativité en 2023 », affirme Yvon Barrière, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec.

Membre à vie de l’AFPC et de l’AFPC-Québec, Magali Picard a été élue vice-présidente exécutive nationale de l’AFPC lors du 18e congrès national de 2018 après avoir été vice-présidente exécutive de la région du Québec depuis 2012. 

Active au sein de l’AFPC depuis près de 20 ans, Magali a occupé diverses fonctions dans sa section locale (SEAC 10042). Elle a également siégé aux comités des finances, des Statuts et de la négociation collective aux différents congrès nationaux de l’AFPC entre 2006 et 2018. Elle est fière de faire partie du Cercle national des peuples autochtones. Durant son mandat à l’AFPC-Québec, Magali a siégé à la FTQ à titre de vice-présidente et de membre du conseil d’administration du Fonds de solidarité.

Il n’est donc pas surprenant que le Conseil québécois ait voté unanimement pour appuyer sa candidature à la présidence de la FTQ, en équipe avec le confrère Denis Bolduc du SCFP. Le Conseil invite d’ailleurs ses membres et tous les membres des autres affiliés de la Fédération à en faire de même.