L’équipe de négociation du Syndicat des étudiant.es salarié.es de l’Université de Montréal (SÉSUM-AFPC) est très fière d’annoncer la signature de deux nouvelles conventions collectives pour les groupes des assistant.es et auxiliaires étudiant.es ainsi que des assistant.es techniques non étudiant.es.
« On se réjouit des gains majeurs qu’on a négociés, dont des hausses salariales combinées de près de 30 %. C’est du jamais vu pour le milieu universitaire », affirme Yvon Barrière, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec.
En plus de ces augmentations, nos membres auront droit, entre autres, à de meilleures protections contre le harcèlement et la violence sexuelle, des dispositions qui facilitent la prise de congés en cas de violence familiale et une amélioration des procédures d’embauche.
« Cette entente permet des avancées concrètes pour nos membres, notamment des augmentations importantes en contexte d’inflation et une plus grande facilité d’embauche en contexte de pénurie de main-d’œuvre », déclare Jonathan Michaud, membre du comité de coordination du SÉSUM-AFPC.
Voici un aperçu des gains réalisés :
- Entente de cinq ans.
- Hausses salariales combinées (taux de base + indemnités) totalisant 29 % sur 5 ans, en 6 augmentations distinctes.
- Ajout de la définition du harcèlement sexuel et possibilité pour les membres d’être représentés par une personne déléguée syndicale lors d’une plainte faite en vertu de la Politique visant à prévenir et à combattre les inconduites et les violences à caractère sexuel de l’Université.
- Ajout de dispositions permettant de s’assurer que les membres reçoivent leur paie dans les délais prescrits entre le moment de la signature du contrat et le premier versement de la paie.
- Affichage des contrats d’une durée de 35 heures et plus (plutôt que 45 heures et plus).
- Prolongation des délais pour déposer un grief et accélération du processus d’arbitrage.
« Je l’ai déjà mentionné, cette entente démontre la volonté de nos membres. Malgré de grands changements dans l’organisation, les membres sont restés solidaires avec les résultats que l’on connaît aujourd’hui », renchérit Yvon Barrière.