Victoire à McGill!

L’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec (AFPC-Québec) se réjouit de la récente décision du juge Patrick Ferland de la Cour supérieure qui rejette la demande en injonction interlocutoire de l’Université McGill (McGill) et qui aurait eu pour effet de limite grandement la liberté d’expression et le droit d’association.

« En tant que syndicat, il fallait réagir devant cet affront majeur aux libertés d’association et d’expression. Si l’injonction avait été acceptée, cela aurait créé un grave précédent dans notre capacité à mobiliser les membres lors de négociations collectives ou de grèves. Le rejet de la requête de McGill est une victoire pour la démocratie », souligne Sébastien Paquette, vice-président exécutif de l’AFPC-Québec.

Rappelons que les 18 et 19 septembre derniers, l’Université McGill plaidait devant le juge Ferland au Palais de justice de Montréal en vue d’obtenir une injonction interlocutoire contre un groupe d’étudiants non identifié appelé Students for Palestine’s Honour and Resistance. Les conclusions recherchées par l’Université McGill étaient de nature à limiter le droit de manifester à toute personne ayant connaissance du jugement. Par ailleurs, les conclusions visaient notamment à interdire tout « bruit excessif » empêchant le déroulement des activités académiques, de ne pas empêcher l’accès à un bâtiment de l’Université et de ne pas manifester à moins de 5 mètres d’un bâtiment. Lesdites conclusions auraient limité le droit de mobilisation de trois unités représentées par l’AFPC à McGill. D’ailleurs, AMUSE, AMURE et MUNACA, étaient toutes trois intervenantes au dossier, ce qui a contribué à faire rejeter la requête de McGill.

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