Dans l’espoir d’en venir à une entente aux prochaines séances de médiation, et surtout exaspérés de l’attitude irrespectueuse et non conciliante de l’employeur, les membres de la Société du Vieux-Port de Montréal multiplient les activités de mobilisation.
Entre autres, l’ensemble des travailleuses et travailleurs du Vieux-Port ont solidairement abandonné le port de l’uniforme pour signifier leur ras-le-bol à l’employeur. De plus, ils portent des cocardes arborant différents slogans.
Mais de toutes les mobilisations, c’est certainement la journée des nez de clown, le 4 mars dernier, qui a été le plus remarquée.
Pourquoi le nez de clown?
- Parce que la Société du Vieux-Port de Montréal et la Société immobilière du Canada doivent arrêter de nous prendre pour des clowns.
- Parce qu’elles doivent comprendre que si « les clowns » sont tristes, c’est à cause de l’offre reçue, et le fait qu’ils sont sous-payés.
- Parce que derrière ce nez de clown se cachent une tristesse et une désolation.
- Mais par professionnalisme, nous continuons de faire sourire les enfants comme les plus grands qui visitent l’aire extérieure et le Centre des sciences de Montréal.
À mentir, le nez allonge
Il appert que des gestionnaires véhiculent le propos suivant :
- Si nous avons déposé cette offre d’augmentation salariale, c’est parce que le syndicat n’a pas déposé la sienne.
Notre réponse est simple :
- Vous nous prenez pour des clowns, mais nous ne sommes pas imbéciles! Si nous n’avons pas déposé d’offre, c’est parce que nous avons respecté le calendrier dont avaient convenu les deux parties.
Nez à nez avec la réalité
L’offre de l’employeur envoie un message clair et bien réel :
- Elle témoigne de la faible reconnaissance de l’employeur envers son personnel.
- Elle appauvrit sans l’ombre d’un doute les travailleuses et travailleurs du Vieux-Port.
- Elle vient envenimer le climat déjà malsain au Vieux-Port de Montréal.
- Elle dévalorise encore plus les membres et minimise leur apport pendant la pandémie.
- Elle ne tient pas compte de l’inflation et de la hausse du coût de la vie, et elle affaiblit la qualité de vie du personnel.
- Elle continuera à accroître le taux de roulement du personnel, qui est déjà si élevé !
L’équipe de négociation du SEVPM-AFPC participera à des séances de médiation avec l’employeur les 21 et 22 mars prochains. L’AFPC offrira à ses membres la formation sur la grève dès ce mois-ci. Consultez notre site Web fréquemment pour connaître tous les derniers détails.